jeudi 21 février 2013

ELEVEURS ET ETIQUETTAGE

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ILS SE SENTENT MAL LES ÉLEVEURS, ENFIN UNE RÉACTION QUAND ON TOUCHE AU PORTE MONNAIE, LA BONNE NOUVELLE, ILS ADMETTENT UNE BAISSE DE CONSOMMATION, VOILA QUI EST EXCELLENT, MAIS LEUR CONCLUSION EST  UN PEU FAIBLE, PAS MAL D' ÉLEMENTS PAS PRIS EN COMPTE
LES GENS COMPRENNENT DIFFICILEMENT OU ALORS ILS  SONT EN DÉNI???

Il faut faire vite et frapper fort. Avec le scandale de la viande de cheval faussement étiquetée bœuf, la réflexion stratégique lancée en septembre dernier s’est muée en plan d’urgence ; la filière viande n’est pas dans son assiette. Les états généraux de l’interprofession qui s’ouvrent aujourd’hui vont parler d’avenir et de compétitivité, ils vont aussi armer la riposte immédiate du secteur face à la crise.
L’interprofession regroupée sous le sigle Interbev a déjà annoncé son intention de se porter partie civile et de demander réparation pour le préjudice causé par l’entreprise Spanghero, soupçonnée d’être au cœur de la tromperie sur la viande de cheval. Interbev redira aujourd’hui au ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, son soutien à l’étiquetage du pays d’origine de la viande incorporée dans toutes les préparations et produits à base de viande dans les plats cuisinés, à l’exemple du cahier des charges Viande Bovine Française. « Cette mesure est la seule de nature à redonner confiance aux consommateurs », selon Dominique Langlois, le président d’Interbev.


L’objectif affiché par M. Langlois, il y a quelques mois, d’aboutir « à très court terme à la mise en œuvre d’un plan d’actions indispensable à la survie des filières bétail et viandes », prend aujourd’hui un relief particulier. Le scandale de la viande de cheval ne pouvait plus mal tomber pour une filière en proie aux difficultés, qui cherche des débouchés à sa production et tente d’enrayer la baisse de la consommation, de la redresser durablement, avec de nouvelles stratégies de distribution. Relancer la demande, agir sur l’offre : la filière, plus structurellement, voudrait attirer les jeunes générations vers les métiers d’élevage et de boucherie. Comment les séduire quand tout va mal ?
A l’heure où les consommateurs français et européens doutent de la qualité et de la traçabilité de leur alimentation, la filière bovine française estime qu’elle a « beaucoup d’atouts à faire valoir si elle sait s’organiser, de la production à la transformation et à la distribution, avec le soutien des pouvoirs publics ».

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