mardi 14 novembre 2017

ACTION PETITION NON A L' EXPORT D' ANIMAUX VIANTS VERS LA TURQUIE

LES TRANSPORTS D' ANIMAUX VIVANTS VERS LA TURQUIE VONT REPRENDRE
 ENCORE TEMPS  DE SIGNER CONTRE
 SUR PAGE SIGNATURE ICI
 AVEC VIDEO A VOIR ABSOLUMENT.
AVEC PLUS D' INFOS AUSSI

10 jours d’enquête à la frontière turque

Chaque année, plus de 3 millions d’animaux sont exportés hors de l’Union Européenne, la Turquie étant la destination finale pour 320 000 d’entre eux. Bloqués à la frontière turque pendant plusieurs jours, ces animaux restent entassés dans les camions ayant servi à leur périple.
En août 2017, les enquêteurs de CIWF se sont rendus durant 10 jours à la frontière bulgaro-turque afin d’inspecter les camions chargés d’animaux européens. Leur récit dévoile les nombreuses infractions à la réglementation européenne 01/2005 : camions surchargés, systèmes d’abreuvement défaillants ou inadaptés, ventilation cassée, températures largement dépassées… Des souffrances atroces pour les centaines de milliers d’animaux transportés, auxquels il faut impérativement mettre un terme. Agissez et demandez la fin des exportations d’animaux vivants hors de l’UE.

De multiples infractions à la réglementation européenne

Nos enquêteurs ont vu des camions chargés de moutons ou de vaches, avec des plafonds si bas que le dos des animaux le touchait, ne laissant aucune marge aux animaux pour relever la tête. Des camions dont les systèmes d’abreuvement et de ventilation ne fonctionnent pas, et dans lesquels les températures dépassent largement les 35 degrés, limite maximale autorisée. Déshydratés, les animaux en viennent à boire dans la litière souillée d’excréments. Certains camions ont des cloisons mal conçues, les animaux s’y coincent les pattes, restant parfois bloqués ainsi durant tout le trajet, ou des bords tranchants sur lesquels ils peuvent se blesser. Les animaux malades ou blessés sont laissés à leur propre sort. Ceux succombant à leurs souffrances sont laissés tels quels au milieu de leurs congénères. Les enquêteurs ont trouvé dans les camions des animaux morts en état de décomposition, dévorés par les vers.

Les contrôles sont rares et non suivis de sanctions

Les contrôles touchent moins de 1% des transports. Les sanctions sont très rares, puisqu’il n’existe pas à ce jour de base légale pour sanctionner certaines des infractions au Règlement 1/2005. Ce règlement précise par exemple clairement l’obligation de décharger les animaux à intervalles réguliers pour une période de repos.  Cette obligation est pourtant souvent oubliée, faute de lieux disponibles aux frontières pour décharger les animaux.
Le poste de frontière disposait d'une voie dédiée aux animaux vivants afin d’accélérer les temps de trajet ; mais lors de notre enquête, il n’y avait pas d’employé pour la gérer. Les camions chargés d’animaux vivants devaient donc rester dans la longue queue sur la voie des contrôles standards. Les documents nécessaires pour que les animaux puissent passer la frontière sont souvent manquants ou incomplets, entraînant des retards importants pour les camions et leurs occupants. Les transports de ces animaux ne se comptent alors plus en heures mais en jours, enfermés dans les camions sans pouvoir sortir, en infraction complète avec la réglementation.
CIWF a transmis aux autorités concernées un rapport détaillé des infractions constatées, mais notre action ne peut s’arrêter là. Alors que la France a la ferme intention de reprendre ses exportations vers la Turquie, nous demandons la fin des exportations hors de l’Union européenne. Mobilisez-vous à nos côtés et interpellez Stéphane Travert.

Aucun commentaire: