Source et suite
avec tableau comparatif par pays..
Je ne traite pas souvent des problèmes de société, mais pour cette nouvelle j' applaudis.
Je supporte mal le manque d' orthographe et e vocabulaire des français. Il et vrai que la langue est plus difficile que l' anglais par exemple, mais justement ce serait un signe de culture de pouvoir la maîtriser et puis les correcteurs existent et sont faciles à utiliser donc pas d' excuses.
Il est temps de changer tout cela.. Bravo pour cette nouvelle!
Après les mauvais résultats de l'étude
Pirls, le ministre de l'Éducation nationale promet une dictée
quotidienne et une meilleure formation des enseignants.
La dictée sera quotidienne à l'école primaire! Le ministre de l'Éducation l'a annoncé mardi matin, après la publication des résultats catastrophiques de la France en lecture et
en compréhension de l'écrit, dans le cadre de l'enquête internationale
Pirls*, réalisée à la fin de la quatrième année de scolarité
obligatoire, en CM1, donc, pour l'Hexagone.
À 10 ans, un écolier
français lit moins bien que ses camarades européens, révèle l'étude
menée tous les cinq ans. Avec un score de 511 points, il est nettement
distancé par rapport à la moyenne des pays de l'OCDE (541) et de l'Union
européenne (540). C'est en 34e position, loin derrière la Russie et
Singapour, qui caracolent en tête, qu'arrive péniblement la France. Plus
inquiétant, elle fait partie, avec les Pays-Bas, des deux seuls pays
qui enregistrent un résultat inférieur à 2001, année de lancement du
programme. Pas moins de 14 points perdus en quinze ans. Avec une chute
très significative dans le domaine «interpréter et apprécier», mesure la
plus fine de la compréhension.
«La grammaire et le vocabulaire sont les deux piliers de
l'orthographe», a rappelé le ministre Blanquer, avant d'en venir à la
dictée quotidienne. Cette dictée, sa prédécesseur, Najat Vallaud-Belkacem,
l'avait aussi promise, en 2015. Difficile, quand les temps sont durs,
de se priver de ce type d'annonce qui frappe les esprits. Jean-Michel
Blanquer promet d'en faire une réalité. Mais il intègre surtout la
dictée à un plan de bataille dense et complexe, qui mêle pédagogie,
recherche scientifique, évaluation des élèves et formation des
enseignants.
D'abord, le ministre veut fixer un cap aux
professeurs. Les appuyer, les soutenir, les éclairer. «Liberté
pédagogique ne signifie pas anarchie pédagogique, a-t-il répété. Une
liberté mal pensée mène aux inégalités.» Apprendre à lire, «c'est l'acte
de transmission par excellence», a-t-il posé, avant de constater que
les enseignants sont inégalement formés. Il promet donc de se pencher
très prochainement sur les 32 «Espé» (écoles supérieures du professorat
et de l'éducation), qui ont, de fait, des approches variées en matière
d'apprentissage de la lecture. À travers une lettre qu'il va adresser
aux enseignants, il veut aussi donner «des points de repère». Et sortir
des «débats circulaires» autour des méthodes de lecture, qui se résument
à «globale contre syllabique». Fin août, le ministre avait mis en avant
«une pédagogie explicite, de type syllabique», enclenchant alors la
sempiternelle polémique.
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