mardi 5 décembre 2017

dIctées, et lecture au programme.. . Bravo!!

Source et suite
 avec tableau comparatif par pays..

Je ne traite pas souvent des problèmes de société, mais pour cette nouvelle j' applaudis. 
Je supporte mal le manque d' orthographe et e vocabulaire des français. Il et vrai que la langue est plus difficile  que l' anglais par exemple, mais justement ce serait un signe de culture de pouvoir la maîtriser et puis les correcteurs existent et sont faciles à  utiliser donc pas d' excuses.
 Il est temps   de changer tout cela.. Bravo pour cette nouvelle!

Après les mauvais résultats de l'étude Pirls, le ministre de l'Éducation nationale promet une dictée quotidienne et une meilleure formation des enseignants.
La dictée sera quotidienne à l'école primaire! Le ministre de l'Éducation l'a annoncé mardi matin, après la publication des résultats catastrophiques de la France en lecture et en compréhension de l'écrit, dans le cadre de l'enquête internationale Pirls*, réalisée à la fin de la quatrième année de scolarité obligatoire, en CM1, donc, pour l'Hexagone.
À 10 ans, un écolier français lit moins bien que ses camarades européens, révèle l'étude menée tous les cinq ans. Avec un score de 511 points, il est nettement distancé par rapport à la moyenne des pays de l'OCDE (541) et de l'Union européenne (540). C'est en 34e position, loin derrière la Russie et Singapour, qui caracolent en tête, qu'arrive péniblement la France. Plus inquiétant, elle fait partie, avec les Pays-Bas, des deux seuls pays qui enregistrent un résultat inférieur à 2001, année de lancement du programme. Pas moins de 14 points perdus en quinze ans. Avec une chute très significative dans le domaine «interpréter et apprécier», mesure la plus fine de la compréhension.
Il intègre surtout la dictée à un plan de bataille dense et complexe, qui mêle pédagogie, recherche scientifique, évaluation des élèves et formation des enseignants.
«La grammaire et le vocabulaire sont les deux piliers de l'orthographe», a rappelé le ministre Blanquer, avant d'en venir à la dictée quotidienne. Cette dictée, sa prédécesseur, Najat Vallaud-Belkacem, l'avait aussi promise, en 2015. Difficile, quand les temps sont durs, de se priver de ce type d'annonce qui frappe les esprits. Jean-Michel Blanquer promet d'en faire une réalité. Mais il intègre surtout la dictée à un plan de bataille dense et complexe, qui mêle pédagogie, recherche scientifique, évaluation des élèves et formation des enseignants.
D'abord, le ministre veut fixer un cap aux professeurs. Les appuyer, les soutenir, les éclairer. «Liberté pédagogique ne signifie pas anarchie pédagogique, a-t-il répété. Une liberté mal pensée mène aux inégalités.» Apprendre à lire, «c'est l'acte de transmission par excellence», a-t-il posé, avant de constater que les enseignants sont inégalement formés. Il promet donc de se pencher très prochainement sur les 32 «Espé» (écoles supérieures du professorat et de l'éducation), qui ont, de fait, des approches variées en matière d'apprentissage de la lecture. À travers une lettre qu'il va adresser aux enseignants, il veut aussi donner «des points de repère». Et sortir des «débats circulaires» autour des méthodes de lecture, qui se résument à «globale contre syllabique». Fin août, le ministre avait mis en avant «une pédagogie explicite, de type syllabique», enclenchant alors la sempiternelle polémique.

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