source et suite
avec photos
C’est une sordide découverte que des habitants de la région de
Debaltsevo (République Populaire de Donetsk – RPD) ont faite hier.
La veille, les Forces Armées Ukrainiennes avaient tiré sur la zone
depuis leurs positions à coup d’armes lourdes interdites par les accords
de Minsk. Plusieurs de ces obus ont endommagé des maisons (dont un toit
transpercé) et auraient pu blesser ou tuer les civils qui habitent là.
Heureusement ce ne fut pas le cas.
Mais le lendemain, les habitants ont découvert avec surprise des obus non explosés, bourrés de
de papiers.
Il s’agit de tracts de propagande Secteur Droit (Pravyi Sektor),
bataillon néo-nazi ukrainien, qui appellent les habitants du Donbass à
fuir pour sauver leur vie, car les autorités ukrainiennes n’ont besoin
que de la terre et pas des habitants.
Les tracts contiennent d’ailleurs des menaces claires contre les
femmes et les enfants pour motiver les habitants à partir, avec des
photos ignobles rappelant les crimes de guerre des Forces Armées
Ukrainiennes contre les civils.
Voici la traduction de ce qui est écrit sur les tracts :
« Nous n’avons pas besoin des gens !
Nous avons besoin du territoire !
Partez et vous resterez en vie !
Salut du Secteur Droit !
Nous égorgerons bientôt vos femmes et vos enfants
Et vous fêterez la nouvelle année sous terre ou en prison.
Gloire à l’Ukraine ! »
Difficile de faire plus clair sur ce qui motive cette prétendue «
opération anti-terroriste » de Kiev contre le Donbass, et sur le côté
ouvertement néo-nazi de certaines unités qui combattent sur le front (on
remarque sur les tracts une image de soldat ukrainien de la Waffen SS,
il va être difficile de prétendre cette fois-ci que non ce ne sont pas
des bataillons néo-nazis mais juste de gentils nationalistes).
Ce n’est pas avec ce genre de méthode que Kiev va se faire aimer de
la population du Donbass. Bien au contraire, ce genre de menaces ne va
que renforcer la motivation des habitants et des soldats à défendre leur
terre contre la résurgence d’un mal que l’on croyait avoir éradiqué en
Europe il y a 72 ans.
Christelle Néant
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire