vendredi 19 janvier 2018

POINT SUR LA GRIPPE... ET VACCIN TOUJOURS PAS EVIDENT...

SOURCE  ET SUITE
 DONC EVITER ENCORE TOUT CONTACT POUR LE MOMENT MAIS LE PIC EST ATTEINT..
 LE PROBLEME  RESTE QUE LA TECHNIQUE VACCIN EST A REVOIR
 ET CE SERA POUR QUAND???

 Reste qu'une polémique a fait irruption cette année dans la campagne de vaccination. Les patients vaccinés l'année dernière auraient été protégés dans 20 à 30% des cas, un taux faible. En cause, la mutation de la souche du virus H3N2 qui, au lieu de muter lors de son injection dans un oeuf comme c'est le cas normalement  quand on créé un vaccin, a muté lors de l'élaboration du vaccin. Ce qui avait échappé aux scientifiques, comme le rapporte une étude publiée lundi 6 novembre dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS). La plupart des protéines virales de vaccins sont purifiées à partir de virus cultivés dans des œufs de poule. Mais une petite partie des vaccins est produite à partir de cultures cellulaires, plus rapides et plus souples. Or Scott Hensley, professeur à la faculté de médecine Perelman de l'université de Pennsylvanie, et principal auteur de ces travaux, a constaté que la protéine mutante du virus H3N2 se développait mal dans des oeufs.
Le vaccin pour la saison 2017-2018 est semblable à celui de l'an dernier", explique Scott Hensley, en recommandant toutefois la vaccination. "Nos données suggèrent que nous devrions investir dans de nouvelles technologies permettant de nettement accroître la production de vaccins contre la grippe qui ne dépend pas des œufs. Mais en attendant tout le monde devrait se faire vacciner chaque année contre la grippe car même une protection limitée contre les virus H3N2 vaut mieux que rien", suggère le scientifique.
Mais il y aurait d'autres explications, parfois plus simples que cette histoire de cultures cellulaires et d'oeufs. Interrogé par franceinfo, le Professeur Bruno Lina, virologue au CHU de Lyon, invoque plutôt la ténacité du virus H3N2 comme cause de l'inefficacité du vaccin. "Pour H3N2, du fait de la difficulté qu'on a à monter une réponse immunitaire vis-à-vis de ce virus en particulier, l'efficacité vaccinale est moins bonne. Et ça c'est vraiment un problème intrinsèque au virus et à la façon de faire les vaccins", explique-t-il.

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