vendredi 5 janvier 2018

RASSURANT SI VOUS N' EN CONSOMMEZ PAS.. ALZHEIMER

SOURCE ET SUITE
 MAIS A MON AVIS IL RESTE TT DE MEME D' AUTRES CAUSES A ALZHEIMER IL FAUDRAIT TRÈS VITE  TROUVER LESQUELLES.. SINON BIENTÔT NOUS VIVRONS PARMI DES ZOMBIES , CE QUI EST PRESQUE LE CAS...

Mais voilà qu'aujourd'hui, est publiée sur le site du British Médical Journal (BMJ), une étude alarmante qui établit un risque élevé de démence chez les personnes prenant régulièrement des benzodiazépines. Bernard Bégaud, professeur en pharmacologie à l'université de Bordeaux, qui dirige le département de pharmacovigilance, et le professeur Jean-François Dartigues, neurologue, également à Bordeaux confirment ce risque par une étude en estimant que ce sont - par an, en France - de 16.000 à 31.000 malades supplémentaires qui sont atteints d’Alzheimer ; et ce chiffre augmente régulièrement… et chez des personnes de plus en ples jeunes. Le nombre de personnes démentes sur la planète (inclus maladie d'Alzheimer) est évalué à 35,6 millions.
Faut-il y voir une conséquence de la prise régulière de benzodiazépines ? Pour le Pr Bégaud il n'y a plus guère de doute après trois ans de travail sur le sujet. Il déclare : "En fait, nous explorons cette hypothèse depuis 1997". Le Pr Dartigues a lancé il y a 25 ans l'étude PAQUID, qui étudie l'évolution du vieillissement cérébral, normal ou pathologique. Il a disposé d'une cohorte de 3.777 sujets âgés de 65 ans et plus, vivant en Gironde et en Dordogne. Ces personnes ont accepté d'être suivies en se pliant à une batterie de tests. Entre ceux qui ont consommé des benzodiazépines et ceux qui n’y ont pas touché, nous disposons maintenant d'un recul de plus de vingt ans. Finalement, le résultat statistique est le suivant : un consommateur régulier de benzodiazépines a un risque 50% plus élevé de présenter une démence de type Alzheimer - dans les quinze ans qui suivent - qu'une personne qui n'en consomme pas.
A noter que la prescription au long cours (des années) de ce produit est en contradiction avec les recommandations de bonnes pratiques médicales, et ce type de médicament ne devrait jamais a priori être prescrit plus de 2 à 4 semaines.

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