vendredi 16 mars 2018

SUR COMITE VALMY

SOURCE ET SUITE

HE OUI, L' UK PERD SON CREDIT!

La Russie, à la surprise générale, n’a pas obtempéré, toutes affaires cessantes, à cette sommation publique et solennelle. Interviewé par la BBC, le président Vladimir Poutine a recommandé au Royaume-Uni de « démêler l’affaire » lui-même avant de déranger une importante puissance nucléaire. Le Ministère russe des affaires étrangères a poliment demandé aux autorités britanniques, conformément à la Convention sur les armes chimiques, de fournir aux autorités britanniques l’accès aux documents de l’enquête, à un échantillon de l’agent innervant et à, au moins, quelques informations concrètes.
Le Royaume-Uni a bien sûr totalement ignoré cette demande humiliante de se conformer aux normes internationales.
Pendant ce temps, le monde a découvert que May avait un peu menti. D’une part, la Russie a détruit son stock d’armes chimiques il y a longtemps, en avance sur le calendrier, (contrairement aux États-Unis, qui sont toujours en possession de leurs armes chimiques). Par ailleurs, l’inventeur de l’agent innervant Novichok a émigré aux Etats-Unis, il y a une vingtaine d’années ; il a publié, il y a 10 ans, un livre dans lequel il décrit les précurseurs de l’agent innervant. La substance est actuellement loin d’être un secret bien gardé. Et ainsi de suite.
Pendant ce temps, le Royaume-Uni a reçu des appuis ici et là : les premiers à la soutenir inconditionnellement furent les Tigres baltes et la Pologne (c’est le contraire qui aurait été surprenant !). Un peu plus tard – et moins inconditionnellement - la France et l’Allemagne « ont exprimé leur soutien. » Rex Tillerson, le secrétaire d’État américain, a été le dernier à apporter son soutien à la pauvre victime allemande. Mais c’est sans importance, car il a été congédié quelques heures plus tard.........
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Et maintenant, voilà mes premières conclusions.
Les internautes du monde entier - de Monsieur tout le monde à Julian Assange – se moquent de May et se demandent quelle preuve elle détient, si même il y en a. Des dessins injurieux et des poèmes insultants circulent sur l’internet russe à son propos. L’Internet britannique, lui, a inventé, pour se moquer d’elle, l’agent innervant « Brexichok » et affirme que May empoisonne le Royaume-Uni avec. Quelqu’un - clairement un valet des Russes - ose demander « pourquoi la Russie empoisonnerait un traître qui a déjà passé plusieurs années dans des prisons russes ? Et pourquoi le faire juste avant les élections russes ? » Et pour ce qui est de l’enquête, la réponse à toutes les questions est toujours la même : « La Russie sape l’ordre mondial ».
Les dirigeants d’Europe occidentale nous informent courtoisement que c’est très mal d’utiliser des armes chimiques et que la question exige une enquête approfondie et exhaustive. Ils appellent la Russie à y « participer ».
Pendant ce temps, le ministère russe des Affaires étrangères suggère qu’une de ces grandes personnes, s’il y en a encore, lise la Convention sur les armes chimiques et respecte le droit international dans sa communication.
Gazprom a annoncé la fermeture de son bureau de Londres et la cessation de ses activités..
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Nous vivons au XXIe siècle, où cohabitent deux Grande-Bretagne : une véritable Grande-Bretagne, où le premier ministre pique sa crise et raisonne à l’envers - et une autre, une Grande-Bretagne imaginaire, où trônent encore des surhommes en vestons de tweed qui boivent du thé avec distinction et échafaudent de diaboliques conspirations.

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